La réforme liturgique ne va pas jusqu’au bout de sa logique
Soyons logiques, comme notre auteur a choisi de l’être, avec une touche de dérision : envers les femmes, nous reculons à grands pas, avec parfois le concours actif des laïcs eux-mêmes ! Alors, lecteurs et lectrices, à vos postes : lequel d’entre vous débusquera les grossières erreurs théologiques que contiennent ces attitudes soi-disant conformes à la Tradition chrétienne ?
Sur ce site, celui du comité de la jupe, nous avons parfois trouvé que la « réforme de la réforme liturgique (celle de Vatican II)», engagée depuis quelques années dans la voie d’une restauration manquait de justice et de justesse à l’égard des femmes. C’était gravement nous tromper. Nous faisons amende honorable et proposons même les articles suivants :
- Maintenant qu’à la suite d’une évolution lente et patiente, par la politique des petits pas, les fonctions d’acolyte et de lecteur –même lorsque ce ne sont pas des ministères institués- sont remplies par des garçons ou par des hommes en de nombreux lieux, les chantres seront désormais exclusivement de sexe masculin. Les chorales de femmes peuvent exister, elles se tiendront dans la nef, sur le côté.
- Les femmes ont la possibilité de lire la Prière universelle. On veillera à ce qu’elles ne lisent pas de l’ambon, lieu de proclamation de la Parole, mais d’un pupitre, si possible placé au pied des marches. Le chœur est un espace sacré.
- Le Jeudi Saint, il n’y avait que des hommes parmi les apôtres. Douze hommes s’avancent donc près de l’autel pour le lavement des pieds, solennisé. Il faudrait, en ce jour, que seuls les hommes communient, mais les femmes doivent aussi participer à la vie sacramentelle. On résoudra l’aporie en faisant communier les femmes dans les bas-côtés et le transept. Ce jour-là, seuls les hommes s’avanceront en procession dans la nef centrale.
- Une assemblée mixte perturbe l’espace sacré et provoque des distractions. Selon une bonne théologie, les femmes devraient se tenir dans la seconde moitié de la nef, derrière les hommes, car la femme a été créée après l’homme et pour lui. Mais la vénérable Tradition, dans sa sagesse et sa bienveillance, n’a pas voulu les reléguer si loin. Les hommes se tiendront donc dans la partie située devant l’ambon, pour faciliter l’accès des lecteurs. Les femmes se tiendront de l’autre côté. Elles veilleront à être vêtues de manière décente. Le port du fichu ou du foulard n’est pas obligatoire, mais il est conseillé.
- Les hommes et les femmes ont une égale dignité devant Dieu, c’est l’apôtre qui nous l’affirme, mais ils remplissent des fonctions différentes, réalisant ainsi une admirable complémentarité.
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Commentaires
Paul Durand
19 juin 2011
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Christine V
09 juin 2011
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gabrielle
09 juin 2011
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zoe
09 juin 2011
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